Retour au pays natal

Depuis que je suis partie de mon petit village, je n’ai pas encore retrouvé mon frère. Je crois que je n’ai pas de pistes pour le moment, je ne sais pas si j’en aurai un jour, mais je devais espérer encore et encore, je ne peux pas abandonner mon frère, lui il ne m’aurait jamais abandonné, je dois garder espoir jusqu’à ce que je le retrouve.

Il faisait bientôt jour et ça faisait deux jours que je marchais sans m’arrêter et sans dormir, j’entendais mon ventre faire du bruit, étant en pleine croissance mon corps réclamait de la nourriture, mais je ne lui en donnais que quand l’envie m’en prenais, mais je me devais de me nourrir cette fois, après je reprendrais la route ainsi était ma vie maintenant. Je ne savais pas dans quel royaume j’étais jusqu’à ce que je remarque le petit écriteau d’une petite boutique qui nous disait qu’on était au royaume de l’air.  J’avais donc fait un bon bout de chemin, je voyais que tout était fermé, il devait être encore tôt pour que quelqu’un vienne surtout qu’il y avait du brouillard, je voyais cependant très bien vu que j’avançais là où les petites lampes de dehors éclairaient.

Il y avait deux trois tavernes, mais il y en avait qu’une seule d’ouverte, je sais que j’aurai dû me diriger vers une auberge, mais je ne comptais pas prendre de chambre, donc autant aller dans un endroit pratique, puis au moins je pourrai poser des questions tranquillement aux responsables de la taverne, s’ils étaient là, puis aux clients aussi si  bien entendu ils étaient debout, ce qui était moins sûr. J’ouvris donc la porte, mais à ma plus grande surprise c’était animé comme si on était encore le soir, je rentrais doucement pour ne pas me faire trop remarquer je n’aimais pas attirer l’attention sur moi, cependant une jeune femme assez jolie avec un tablier s’approcha de moi avec un grand sourire.


Elle était si gentille avec moi, alors que je n’avais pas encore ouvert la bouche, je me laissais donc guider, mais une question me trottait en tête, pourquoi il y avait autant de bruit à une heure pareille ? Ne devraient-ils pas tous rentrer chez eux dormir ? Comment la « gérante » je suppose qu’elle est la gérante, peut tenir encore debout à cette heure ? Je l’ai donc regardé quand elle me montra la table.


Quand je fus assis, elle me regarda toute heureuse comme si elle attendait que je pose cette question, mais je me fichais bien de ses réactions, même si voir un visage aussi heureux me faisais repenser à mon village et à mon frère. Elle s’asseya en face de moi toujours en gardant son sourire.


Voilà donc la raison de tout ce bruit, je souris faiblement, car c’est vrai qu’un royaume en paix, c’était ce qu’il fallait. J’arrêtai de sourire et j’ai regardé la jeune femme très gentille.


Elle partit sans un mots de plus et moi je me suis retrouvée seule, c’est à ce moment-là que je me suis rappelée que j’avais oublié de lui demander si elle n’avait pas vu mon frère je lui poserai la question quand il y aura moins de monde, je ne voulais pas vraiment dérangé et je ne voulais pas gâcher la bonne humeur des Hommes présent, alors je suis restée assisse dans mon coin, quand on m’apporta mon verre d’eau et ma nourriture, j’ai commencé à manger, c’était vraiment bon, puis là j’ai vu des nouveaux arrivants, quatre personnes, mais je me suis replongée dans mon repas, une fois fini je mis sur le côté mon assiette et j’ai attendu. J’attendais que tout le monde parte, mais quelque chose était bizarre, je sentais un regard, j’ai donc relevé la tête et j’ai croisé le regard d’un jeune homme à la chevelure argentée. Il haussa un sourcil, moi je n'avais aucunes expressions. Que voulait-il ? Avais-je fait quelque chose d'étrange ? Je ne sais pas. Puis une jeune fille vint me parler, j'ai donc détourné mon regard du jeune homme et j'ai regardé la fille. Elle me posait beaucoup de questions, trop de questions même. J'ai hoché la tête en guise de bonjour, car ils étaient plusieurs je n'aimais pas trop parlé quand il y avait trop de monde, mais je devais faire un effort, mon frère m'avait bien élevé et je dois toujours répondre quand on me parle.


Cependant je ne pouvais pas dire pourquoi j'étais là. Pas pour le moment je sais que c'est un peu idiot, mais je ne sais pas s'ils sont du bien ou du mal donc je ne peux pas faire confiance tout de suite. Puis j'ai retourné ma tête sans vraiment attendre de réponse, j'ai fixé mon verre et j'entendais le bruit des pas des personnes. Ils étaient tous entrain de partir, c'était bien, même si j'entendais quelques hommes faire la fête encore.

Ce jeune homme était étrange, mais je pense qu’il devait être le chef de la petite troupe. C’était plus que sûre, mais il ne faut pas juger directement après tout je ne sais pas qu’ils sont réellement. Alors ce jeune homme se nomme Llyod, très jolie prénom, les deux autres aussi avaient un jolie prénom et Flora son prénom me faisait penser à la boulangère du village, très gentille et protectrice était-ce le cas de cette jeune femme ? Ça serait marrant dans un sens qu’elle soit comme la boulangère.

Je n’avais toujours pas relevé la tête, ce n’était pas vraiment que j’étais mal à l’aise ou autre, mais je n’aimais pas vraiment regarder les autres dans les yeux, ils avaient tous des sentiments et parfois je ne comprends pas tout, malgré que mon frère m’ait appris la moitié des choses parfois les sentiments m’échappent et je comprends mal ce qui peut parfois amené à des disputes et des malentendus, ce que je ne voulais vraiment pas.
Cependant quand il se remit à parler, j’ai relevé la tête, il était fort aimable ce jeune homme, j’aurai bien voulu lui répondre, mais subitement il dit aux autres de se cacher et tout le monde finit sous les tables, je ne comprenais pas trop jusqu’à ce que je vois l’affiche, ils étaient donc des voleurs, n’était-ce pas de mon devoir de partir ou de les dénoncer ? Non, je ne suis pas comme ça après tout ils ont été aimable avec moi, je ne peux pas faire une telle chose. Je ne suis pas un monstre sans cœur non plus.

J’entendis l’homme demander à la femme si elle avait vu ces jeunes gens, elle répondit que non, alors que pourtant elle les avait bien vu, elle les couvrait, c’était une femme vraiment généreuse, alors qu’elle peut perdre sa taverne, elle protège ces personnes qui lui sont inconnues tout de même. Une femme admirable, puis j’entendis la voix du garçon, alors je me suis penchée pour le regarder en bas, sous la table, il avait les rouges un peu rouge, je ne comprenais pas pourquoi, mais ce n’était guère important, j’ai regardé sur ma droite pour voir les trois autres qui me regardais, mais aussi la jeune femme se nommant Flora qui regardait étrangement le chef de groupe, je reporta mon regard sur lui et je pris la parole.



Je me suis levée après ma phrase et j’ai fait le tour de ma table, j’invoqua mon très cher ami qui m’accompagne depuis que mon frère est parti, il arriva par la porte, car je pouvais l’invoquer où je voulais et pour ne pas que ça parait suspect je l’avais fait apparaitre dehors. Il entra dans la pièce et il se dirigea vers moi. Les gardes nous regardèrent, car c’est vrai que l’être que je fais apparaitre n’a pas l’air d’être une personne du bien, mais il ne faut pas juger sur le physique.  J’étais une magicienne, je pouvais faire des illusions comme bon me semble, n’était-il pas temps de le montrer pour en faire une diversion.


Il hocha la tête et il m’apporta la table, j’avais mis en attendant deux nappes assez longues sur les deux tables derrière moi pour cacher les voleurs pour ne pas qu’ils soient repéré, j’ai ensuite regardé ceux qui étaient présents.


J’avais pris de l’assurance, je repensais à ce que faisais mon frère quand il donnait ses spectacles pour amuser la galerie, il était si sûr de lui, je devais faire de même pour aider ces pauvres gens.  Une fois la table devant moi, je sorti de mon sac un paquet de carte et j’ai souris.


J’ai lancé le paquet de carte et j’ai frappé dans mes mains et là tout fini en pétales de rose, des cris dans la salle se firent entendre, des petits applaudissements de la patronne et Sevan qui me regarda en souriant.
Je vis sur le côté une porte, la gérante vint vers moi en souriant et m’apportant quelques pommes puis elle me murmura à l’oreille


Je l’ai regardé et j’ai hoché la tête. Je me baissai par terre un instant en faisant signe à tout le monde d’attendre, je me suis approché de ma table où j’étais assise tantôt et j’ai murmuré à Llyod ces quelques mots.


Je me suis relevée et j'ai regardé autour de moi, j'ai pris les pommes et j'ai lancé à Sevan en souriant il me repassait les pommes et je lui redonnais en même temps et là en même temps que je lançais les pommes et j'ai hurlé un


Une grosse fumée était apparue pendant deux trois minutes on ne voyait puis puis j'ai demandé à Sevan de dire quelque chose de ce fait Sevan lança un au revoir dans toute la salle et j'ai mis ma paye pour le repas sur la table pour dire merci à la dame en plus de payer mon repas et je suis sortie par la même porte que les voleurs auraient du prendre.  

Je marchais dans le long couloir avec Sevan, j’étais assez contente de mon petit tour, puis au moins j’ai aidé des personnes, il est vrai que je n’aurai peut-être pas dû, mais que voulez-vous j’ai des idées parfois, puis même la patronne m’avait aidé, je ne pouvais donc pas refuser de faire une telle chose. Sevan me regardait en souriant comme mon frère le faisait quand il avait fini son spectacle, je le regardais aussi à mon tour, mais sans sourire, ce n’était pas dans mon habitude.
Je me demandais si les autres étaient partis loin maintenant, sûrement, mais bon ce n’était pas important, du moment que les gardes n’y voyaient que du feu, c’était le plus important je suppose, maintenant je ne savais pas quoi faire, alors que je regardais droit devant moi je me suis arrêtée et je me suis tournée vers l’être que j’ai invoqué.



Une fois ces paroles dites, je suis arrivée vers une porte, j’allais l’ouvrir quand j’ai entendu des personnes parler, je suis restée derrière la porte, mais je ne regardais pas le trou de la serrure pour voir qui cela pouvait être, car les voix ne m’étaient pas étrangères. C’est là que je vis le garçon se nommant Llyod se gratter la tête, il avait encore ce sourire que je trouvais assez idiot pour un jeune homme de son âge, mais après tout, ça devait être son habitude de sourire ainsi, il rigolait même à rire nerveusement et c’est là que j’entendis sa phrase.


Après ça je crois qu’il s’est accroupi, car il était plus bas que la normal et je vis des bouteilles de vins, les même que j’ai croisé tout à l’heure en venant, il avait quand même volé cette dame, mais bon vous me direz qu’elle ne va pas s’en plaindre après tout elle en a tellement que deux ou trois bouteilles ne devraient pas se voir, sauf si elle s’amuse à faire le compte tous les soirs.


C’est à ce moment-là que j’ai ouvert la porte, car Sevan commençait à me pousser il faisait toujours ça quand il voyait que je ne bougeais pas au bout d’un moment comme pour me dire qu’il était temps de se remettre en route, qu’il ne fallait pas trainer plus longtemps pour ne pas que les gardes viennent, on ne sait jamais, car après tout j’étais partie comme une petite « voleuse » même si j’avais payé mon repas et même plus, c’était assez suspect et si jamais ils ont un semblant d’intelligence ils vont vite comprendre la chose, sauf si la femme a détourné leurs attentions, ce qui était fort probable.

Le garçon aux cheveux argentés leva les yeux vers moi et il se mit à parler, j’étais assez étonnée d’ailleurs.


Je le regardais, puis j’ai regardé les trois autres pour au final regarder Sevan que devais-je faire ? Je ne pouvais pas les ignorer, ni même faire croire que je suis ok pour parler, mais je me devais de me présenter, car je n’avais pas eu le temps, comme ça je pourrais sans doute partir après même si pour le moment je n’en ai pas vraiment envie. J’ai hoché la tête puis j’ai décidé qu’il était temps que je prenne un peu la parole, surtout que si je ne parlais pas maintenant Sevan le ferai et il n’est pas très aimable quand il parle aux autres malheureusement.


Nous fîmes une petite courbette pour saluer nos amis de jeu, malheureusement je ne pouvais pas garder Sevan avec moi éternellement, ça m’épuisais d’utiliser ma magie trop longtemps, alors il comprit et me tapota la tête doucement. Il salua une dernière fois tout le monde et je le fis disparaitre.


Je regardais de nouveau le sol ne savant plus quoi dire, maintenant que pouvais-je faire ? Je ne sais pas vraiment, puis j’ai relevé la tête vers Llyod et j’ai fait un faible sourire.